Les Aigles de Nice échouent face aux Brûleurs de Loup de Grenoble

Dès le début du match, le palet circule entre les deux équipes. Les joueurs se jugent et pourtant à la 3e minute, Beauchemin trouve la faille dans la défense niçoise et ouvre le score, 0-1. 

Six minutes après, malgré une bonne défense, Deschamps prend de court Alexis Shank, gardien des Aigles, qui laisse glisser le palet entre ses jambes : 0-2 pour Grenoble. L’ego répond aussitôt, les Aigles arrivent à réduire l’écart grâce à Jordan Mugnier. Le français, trouve la faille à la défense grenobloise à la 10e minute de jeu. Le Slovène, Matija Pintaric, gardien des Grenoblois, ne peut rien faire, les Niçois resserrent l’écart 1-2. 

Les Grenoblois continuent d’être agressifs, même un peu trop. Boivin écope d’une pénalité pour cross haute. Deux fois 2 minutes après un contact trop violent avec Colin Marillon.  

Les Aigles tentent de reprendre l’avantage pendant le power play, en vain. Les Aigles sont menés 1-2 à la fin du 1er tiers.  

Dans le dos des Brûleurs de Loup     

De retour sur la glace, les Loups sont prêts à agrandir l’écart. Leur jeu se fait plus tranchant, plus agressif mais sans résultat. La défense niçoise est bien présente et plus déterminée que lors du premier tiers.  

À la 17e minute, les Aigles bataillent derrière les cages de Matija Pintaric sans trouver de solution.  

Les Niçois subissent jusqu’à la fin mais sans faillir. A quelques minutes de la pause, Henrik Rommel est pénalisé de 2 minutes pour faire trébucher son adversaire. Le deuxième tiers s’achève sur le même score.  

Le dernier acte commence fort pour Rommel, tout juste sorti de sa pénalité, le Suédois s’avance vers les cages adverses, seul face au gardien, le chemin semble lui tendre les bras. Manque de chance, le palet atterrit dans le plexiglas. « On est moins en réussite ce soir, on a des chances de marquer. Face à une équipe comme celle-là, si on ne concrétise pas on ne peut pas suivre », explique Pascal Margerit, assistant coach.  

Les Niçois n’arrivent pas à sortir de leur zone défensive et subissent les nombreuses attaques des Loups. À 2 minutes, Frederic Weigel arrive sur un angle très fermé et inscrit un but qui réduit les espoirs des Aigles. Ils sont menés 1-3. Et les Grenoblois n’en démordent pas. Crinon essaye lui aussi de faire trembler Alexis Shank, qui dévie le palet.  

À la 52e minute, la pénalité de Jules Lefevre force les Niçois à redoubler d’efforts. La défense devient rugueuse, les palets s’enchaînent, mais les Aigles ne comptent pas abandonner si vite. « On manque de trafic devant la cage, en face, la défense est plus forte. Il faut qu’on arrive à rester devant la cage adverse », avoue Pascal Margerit. 

Un changement de rythme sans conséquence 

Les 10 dernières minutes montrent un changement de rythme radical. Les hommes de Marc-André Lévesque tentent de se créer des occasions, mais les Grenoblois ne faiblissent pas. 

Les Niçois essaient le tout pour le tout en faisant sortir leur gardien. Ils passent en supériorité numérique pour peut-être renverser la situation. Mais les Grenoblois l’ont bien remarqué. À 1 minute de la fin, Traille tire de loin dans une cage vide et trouve sans difficulté le but niçois. 

Les Aigles s’inclinent finalement 1-4. 

Pascal Margerit revient sur l’état de forme de ses joueurs : « Il faut récupérer, on attend la trêve avec impatience, il faut qu’on aille chercher au moins un des deux matchs qu’il nous reste. » 

Ils devront se relancer face à Bordeaux mardi soir à l’extérieur. 

Serena Revelat